Pratique de la cohérence cardiaque

Cet article vous enseigne l’importance de la pratique de la cohérence cardiaque et vous offre une vidéo de pratique de cet exercice.

Dans la majorité des cours prodigués dans beaucoup de formation ou d’activités sportives ou ludiques, on nous enseigne l’importance VITALE d’une respiration correcte.

Les textes anciens de Médecine Traditionnelle Chinoise écrivent ceci : « On est ce qu’on mange et ce qu’on respire ». 

Tout le monde connaît ces définitions du « premier souffle » à la naissance d’un enfant, et du « dernier souffle » lors du décès, faisant ainsi de la respiration, le symbole de la vie.

En Ayurveda, le souffle qui prend son origine dans le mot latin « spiritus » est le symbole de vie et son sens est souvent confondu avec l’esprit. Ici, l’esprit sera synonyme de prana, dont la définition sanskrit « Pra » qui signifie primordial et « Na » qui signifie petite unité de lumière.

Néanmoins, étant le véhicule de l’esprit, le souffle engendre la vie, la protège et la perpétue.

A l’âge de 80 ans, une personne a respiré entre 700 millions et 800 millions de fois, mais hormis ce « quantitatif », la qualité de la respiration a-t-elle été prise en considération ? Et la prenons nous personnellement en considération ?

Sur le plan qualitatif, posons nous la question, à quoi sert la respiration.

  1. A assurer les échanges gazeux entre les alvéoles pulmonaires et les capillaires pulmonaires, permettant ainsi au sang de se débarrasser du gaz carbonique, et de se charger en oxygène.
  2. Une respiration diaphragmatique correcte assure la fonction équivalent d’un « coeur secondaire » qui par le brassage des organes abdominaux et le vide que crée la remontée du diaphragme à l’expiration, facilite une bonne circulation sanguine et lymphatique au niveau des membres inférieurs.

Mais nous allons vous expliquer ici un rôle souvent méconnu de la respiration qui concerne notre état de santé sur les plans neuro-végétatif, endocrinien, gestion du stress, âge biologique, etc…

Variabilité de la fréquence cardiaque (VFC)

La fréquence cardiaque est le nombre de battements d’un coeur en une minute.

Mais si on trouve par exemple 60 battements en une minute, cela ne veut pas dire que le coeur bat régulièrement 1 fois par seconde.

En effet, à l’inspiration, la fréquence de pulsation cardiaque augmente, puis elle diminue à l’expiration. C’est cette capacité d’adaptation de la fréquence cardiaque à la respiration que l’on appelle la Variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) et qui témoigne d’un bon état de santé de cet organe vital.

Sur le schéma ci-dessus, on voit une accélération du pouls à l’inspiration, qui témoigne d’une bonne VFC

Par contre sur ce schéma, la fréquence cardiaque ne change pas à l’inspiration,

ce qui signifie une VFC nulle et un moins bon fonctionnement du coeur.

Que nous enseigne la mesure de la VFC sur le plan physiologique ?

La Variabilité de la Fréquence cardiaque (VFC) est une mesure pratique, non-invasive et reproductible de la fonction du système nerveux autonome.

La VFC est censée correspondre à l’équilibre entre les influences sympathique et parasympathique sur le rythme intrinsèque du nœud sino-auriculaire. 

Sans constituer un diagnostic médical, la diminution de la VFC est associée aux risques d’événements cardiaques chez les adultes chez qui elle est un facteur prédictif de l’hypertension artérielle.

Cette variabilité est due au mode de contrôle du rythme cardiaque, influencée et modifiée par un système hormonal et par le système nerveux végétatif. Ainsi la fréquence cardiaque est la résultante de deux composantes : une activité sympathique cardio-accélératrice d’une part, et une activité parasympathique cardio-décélératrice, d’autre part. Ces deux composantes sont antagonistes et fonctionnent simultanément.

Paramètres de Santé sous la dépendance du système neuro-végétatif, lui même dépendant d’une bonne variabiloté de la fréquence cardiaque

Téléchargez ici une vidéo de pratique de la cohérence cardiaque